Fonctionnement de la Section-Textes ?
Adresses utiles Responsable de la Section Textes. S. Marie-Pierre Faure 15 cours Gambetta 69003 Lyon Mail :
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Responsable de Kinnor ; relations avec la Sacem. (S. Marie-Samuel) : Catherine Timmerman Résidence Madeleine Brès Apt A 41 15 rue Louis Desmarest 76300 Sotteville les Rouen Mail : soeur.m.samuel@la poste.net Comment un texte devient-il CFC ?- Dans le cadre d’une réunion du groupe des auteurs CFC quand un certain consensus est obtenu. Un exemple de ces réunions est donné ci-dessous par S. Etienne Reynaud (Pradines).
- Par correspondance avec la responsable (qui consulte d’autres auteurs). Il s'agit le plus souvent de textes déjà revus en groupe mias pour lesquels des dernères corrections semblaient nécessaires. Pour des questions de justesse théologique ou liturgique la responsable peut être amenée à consulter des personnes qualifiées qui ne sont pas des auteurs.
Nous publions ci-dessous un compte-rendu déjà ancien d'une réunion de la "Section Textes". La méthode de travail n'a pas changé : elle est exigeante et efficace.
Session CFC - Textes
à l’abbaye de PradinesCompte-rendu de Sr Etienne Reynaud Une dizaine de moines et moniales cisterciens, bénédictins et carmes se sont retrouvés à l’abbaye de Pradines pour trois journées de travail d’élaboration de textes liturgiques . Sœur Marie-Pierre, cheville ouvrière du groupe depuis ses origines, avait souhaité que je participe à cette session pour profiter, disait-elle, de ma longue expérience de maîtresse de chœur sensible à la qualité littéraire et liturgique des textes. Ce fut pour moi l’occasion de les voir naître dans ce laboratoire d’écriture qu’est la section-textes de la CFC. Je peux donc témoigner ici à la fois de la vitalité du groupe et de l’originalité de sa méthode de travail qui a fait ses preuves depuis le début de la Réforme liturgique. La vitalité du groupe se manifeste non seulement par le nombre des textes d’hymnes et de tropaires en chantier, mais aussi par l’ouverture à d’autres sensibilités monastiques : deux carmélites et un carme en font désormais partie. De plus, de nouveaux moines et moniales plus jeunes ont rejoint les vieux routiers de l’écriture rompus à l’isorythmie, et la relève est assurée. L’invitation faite à Stéphane Caillat, musicien membre de TRIREM, est aussi une initiative intéressante qui dit l’intérêt des poètes pour le point de vue du compositeur attentif aux liens texte-musique. Quant à la méthode de travail en commun des textes publiés sous le sigle CFC, elle n’a sans doute pas d’équivalent dans l’œuvre de création de textes liturgiques en français : chaque membre du groupe présente son texte déjà plus ou moins élaboré en le soumettant à l’appréciation, aux critiques et suggestions de tous, dans un climat de simplicité et d’écoute. On imagine ce que cela représente pour l’auteur de dépossession de "son" œuvre, mais aussi de confiance que les frères et les sœurs respecteront sa sensibilité poétique propre. J’en ai été le témoin : les textes CFC ne sont pas anonymes ; encore moins le produit d’un bricolage en commun ! Ils sont écrits par un moine ou une moniale… “in medio ecclesiae” ! En acceptant de garder l’anonymat, il ou elle fait l’expérience que son poème devient peu à peu l’œuvre d’un "nous", après que le tissu des mots et des images poétiques et bibliques ait été remis sur le métier, parfois à plusieurs reprises. Le Père Gy aimait parler, à propos de l’hymnodie, d’une poésie ‘mystagogique’ dont la beauté vient des Mystères qu’elle contemple. Dans le cadre de la section-textes, on pourrait parler d’une poésie ecclésiale, qui naît de la koinonia fraternelle de moines, de moniales, de laïcs, nourris de la Bible et des Pères ; de poésie liturgique au service de la prière des communautés monastiques, et plus largement, de tout le Peuple de Dieu.
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